Ce bâton, qui consiste en une sorte de petite niche dorée forcé à l'extrémité d'une hampe peinte en rouge, dans laquelle niche se trouve une statuette du patron des vignerons haute de 40 centimètres, avec 3 raisins, a été restauré par les soins de Monsieur Pény . Il a été béni le mardi de la Pentecôte 19 juin 1750 et il avait été acheté par Monsieur Étienne Gaucher , Curé de Neuvy sur Loire , originaire de Sancerre, aux dépens de 129 vignerons , de tous les bourgeois de Sancerre tous catholiques que protestants et de plus de 60 personnes étrangères. Il fut porté à la procession pour la 1ère fois le 28 juin 1750, jour de la fête du très Saint Sacrement , par trois vignerons revêtus d'aubes et ayant à leur suite tous les vignerons de ma ville. Aujourd'hui, il est accompagné de deux torches de près de deux mètres de hauteur portées aussi par deux vignerons revêtus d'aubes . (2)
Un peu en arrière de l'autel de Saint Vincent , en face le tableau dont je viens de parler {Bonnin page : 52} et au dessus de la porte de la Sacristie , se trouve également une autre toile de même dimension, entouré d'un cadre doré et représentant la descente de croix. Cette peinture assez bien faite, mais un peu trop sombre, provient aussi d'un don par le gouvernement en 1837 sur la demande de Madame Veuve Comtesse de Mautalivet (de Montalivet) née de Saint Germain . Le nom de l'auteur n'est pas indiqué sur cette toile. (3)
Entre la porte de la sacristie et l'autel de Saint Vincent , dans un enfoncement ménagé dans la muraille se trouve le confessionnal (confessionnaux) de Monsieur le Curé ou plutôt ce qui reste du confessionnal (confessionnaux) de Monsieur le Curé Pény . En effet cette pièce d'ébénisterie, qui date de 1846 ou 1847 et qu'est l’œuvre d'un artiste Sancerrois, de Sieur Louis Vailly , est loin de ressembler à ce qu'elle était au début sur la portion qui reste aujourd'hui et qui est composée au centre d'un cabinet pour le confesseur, fermé par une porte, dont la partie supérieure est à jour et de plus beau travail et d'une place de chaque côté pour les pénitents , régnait autrefois un couronnement en bois délicieusement découpé, de plus d'un mètre de hauteur, surmonté d'une croix qui était elle même admirablement travaillée. Lors de l'agrandissement de l'église, Monsieur Pény fut à son plus grand regret, obligé de le réduire dans les proportions actuelles pour la placer dans l'enfoncement et il faisait l'admiration de tous les connaisseurs. (4)
Un lustre en verre acheté en 1876 par la confrérie de Saint Vincent est suspendu au centre de la Chapelle, presque en face le confessionnal (confessionnaux) de Monsieur le Curé. (5)
Quatre petits lustres bronzés servent aussi à l'éclairage de l'église et sont transportés d'un endroit dans l'autre suivant les lueurs. (6)